Nouvelle incursion littéraire entre deux articles jordaniens. Et c’est pour la bonne cause : la rentrée littéraire 2016 et son lot de pépites. Cette année, 506 nouveautés font leur entrée sur les tables des librairies et des salons. La valses des dédicaces et des critiques a déjà commencé, accompagnée des sélections de rigueur en vue de la remise des prix littéraires prestigieux de novembre. Deux mois d’effervescence littéraire; ce n’est pas pas pour me déplaire.
Parmi ces centaines de romans et essais, de superbes livres ont déjà fait parlé d’eux. Qui se sont vite retrouvés sur ma liste de livre à lire, voire en bonne place sur mon étagère. Pour ouvrir ce bal annuel, nous nous sommes rendus avec Monsieur au Forum du Livre Fnac qui s’était installé au Carreau du temple dans le 3ème arrondissement de Paris mi-septembre. Des dizaines d’auteurs avaient été conviés pour l’occasion : Andréï Makine, Paule Constant, Karine Tuil, Catherine Cusset, Yasmina Khadra … du beau monde pour des rencontres intimes et chargées d’émotions.
J’en suis repartie avec Dieu n’habite pas la Havane et une très belle photo au côté de Yasmina Khadra ainsi qu’avec L’autre qu’on adorait de Catherine Cusset. Deux auteurs que je n’avais encore jamais lu malgré leurs précédents succès. Très heureuse donc de pouvoir agrandir mon univers littéraire, de m’ouvrir à de nouveaux horizons et d’ouvrir mon champ des possibles.
J’ai commencé avec Dieu n’habite pas la Havane qui raconte l’histoire d’un chanteur, Don Fuego, véritable ensorceleur qui met le feu aux scènes sur lesquelles il se produit, en plein de l’empire Castriste. Tout bascule lorsqu’il se retrouve sans travail du jour au lendemain. Perdu, esseulé, dénué de tout repère, il fait alors la rencontre d’une très belle jeune femme. Je ne souhaite pas vous en révéler plus mais sachez que ce roman vous emporte au cœur de Cuba. On voyage au rythme de cette musique qui enivre Don Fuego et la Havane et qui marque chacune des pages du roman. Un livre plein d’humour également pour une lecture très agréable une fois rentré de vacances. Ravie d’avoir (enfin) lu Yasmina Khadra.
J’ai poursuivi ensuite avec L’autre qu’on adorait. Plus qu’une simple lecture, c’est une véritable rencontre. Avec l’auteur à l’écriture poétique et sensible ainsi qu’avec son héros, Thomas Bulot, cet homme au talent fou qui a pourtant cumulé tant d’échecs. Et pour cause, derrière l’enivrement, la fougue et le plaisir de vivre se cachait une part plus sombre, une déprime qui l’empêchait d’avancer. La bi-polarité. Diagnostiquée tardivement et auquel, comme les 25% des personnes qui en sont touchées, il n’en réchappera pas. C’est un roman absolument magnifique. J’ai adoré l’histoire et la façon dont Catherine Cusset l’a raconté. Je n’ai qu’une envie c’est de continuer à découvrir son univers et ses autres romans, à commencer par ceux qu’elle m’a conseillé lors de la dédicace. Une dédicace très peu d’ailleurs, tout en finesse et en pleine de douceur.
Ma rentrée littéraire commence donc très bien et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Parmi les centaines de titres publiés, voici ceux qui ont attiré mon attention et aiguisé ma curiosité :
Andreï Makine, L’archipel d’une autre vie
Yasmina Reza, Babylone
Leïla Slimani, Chanson douce
Jean Michel Guenassia, La valse des arbres et du ciel
Joann Sfar, Comment tu parles de ton père
Découvreuse 
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